bonjour a tous,
Le bouyer a maintenant terminé sa saison de débardeur. Il a transporté seize mètres cubes (stère) de bois coupé a un mètre, a raison de soixante cinq buches par voyage. Rien a cassé, ni pont, ni autre chose de son bâtit, contrairement a ce que disaient avec certitude, un ou deux amis du forum.
... Mai chacun peut se tromper....
Et puisque nous sommes sur la rubrique "poésie", voici un poème que j'ai écrit au cul de mon Vito, lors d'une pose de bucheronnage, juste après la tempête de deux mille.
LES CHENES ET LE BUCHERON.
Pardonnez moi mes chênes, qui pointiez vers le ciel,
Recherchant la lumière que n'avaient peu vos pieds,
De vous avoir coupé, par ma lame en acier,
Fendus puis entassé par ma force et mon fiel.
Mais vous étiez couchés sur une âpre senteur,
Respirant cet humus au plus près de vos branches,
Ne pouviez plus bouger et même plus étanches,
Aux vermines en tout genre qui guettaient votre cœur.
Vous viviez au repos, n'attendant que la mort,
Les oiseaux de passage, les grues, les oies sauvages,
Ne frôlaient plus vos têtes et vos plus beaux ramages,
Tant vous étiez dressés comme des sémaphores.
Un chevreuil s'est posé près de vous, pitoyables,
Sans même vous regarder pour y passer la nuit,
Tout comme ce sanglier, qui de par son oubli,
A pissé sur vos troncs sans se rendre coupable.
De votre délivrance je me suis fais l'auteur,
Pour qu'enfin votre vie a ce point humiliée,
Soit pour vous belle et digne et vous fasse oublier,
L'ouragan de deux mille O combien ravageur.
Pour me faire pardonner, il me vient une idée,
De vous voir en fumée en ce ciel vénéré,
Car a l'hiver prochain alors vous revivrez,
De vos plus belles flammes.... et dans ma cheminée....
LE BUCHERON...
Le bouyer a maintenant terminé sa saison de débardeur. Il a transporté seize mètres cubes (stère) de bois coupé a un mètre, a raison de soixante cinq buches par voyage. Rien a cassé, ni pont, ni autre chose de son bâtit, contrairement a ce que disaient avec certitude, un ou deux amis du forum.
... Mai chacun peut se tromper....
Et puisque nous sommes sur la rubrique "poésie", voici un poème que j'ai écrit au cul de mon Vito, lors d'une pose de bucheronnage, juste après la tempête de deux mille.
LES CHENES ET LE BUCHERON.
Pardonnez moi mes chênes, qui pointiez vers le ciel,
Recherchant la lumière que n'avaient peu vos pieds,
De vous avoir coupé, par ma lame en acier,
Fendus puis entassé par ma force et mon fiel.
Mais vous étiez couchés sur une âpre senteur,
Respirant cet humus au plus près de vos branches,
Ne pouviez plus bouger et même plus étanches,
Aux vermines en tout genre qui guettaient votre cœur.
Vous viviez au repos, n'attendant que la mort,
Les oiseaux de passage, les grues, les oies sauvages,
Ne frôlaient plus vos têtes et vos plus beaux ramages,
Tant vous étiez dressés comme des sémaphores.
Un chevreuil s'est posé près de vous, pitoyables,
Sans même vous regarder pour y passer la nuit,
Tout comme ce sanglier, qui de par son oubli,
A pissé sur vos troncs sans se rendre coupable.
De votre délivrance je me suis fais l'auteur,
Pour qu'enfin votre vie a ce point humiliée,
Soit pour vous belle et digne et vous fasse oublier,
L'ouragan de deux mille O combien ravageur.
Pour me faire pardonner, il me vient une idée,
De vous voir en fumée en ce ciel vénéré,
Car a l'hiver prochain alors vous revivrez,
De vos plus belles flammes.... et dans ma cheminée....
LE BUCHERON...